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 La rencontre avec le vieillard

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Ëalmir
Maître des Furets
Ëalmir


Messages : 71
Date d'inscription : 30/09/2011
Localisation : Juste derrière votre épaule

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MessageSujet: La rencontre avec le vieillard   La rencontre avec le vieillard EmptySam 5 Mai - 8:49

Depuis que j'avais quitté Thorsborg, on peut dire que le temps n'avait pas été très favorable. La chasse n'avait pas non plus été très fructueuse, un seul cerf en 5 semaines, mes réserves de viande séchée commence à s'amenuiser. Mais depuis quelques jours, je suis la piste d'un sanglier. Et je viens d'atteindre des traces toutes fraîches. Je vois que Aldo commence à s'agiter, il ne doit plus être très loin. Il se met tout à coup à courir.

Je le suis talonné par Tarin. Les bruits sont de plus en plus forts et le sanglier n'a pas l'air d'être le seul responsable.
J'indique à Aldo et Tarin de ralentir, nous nous arrêtons juste avant d'atteindre la clairière.
J'atteins une clairière quand j'aperçois le sanglier entouré d'une bande de Skavens, il doit y en avoir une bonne dizaine. Ils sont visiblement en train de s'amuser un petit peu avec lui avant de l'achever. Je me cache dans un buisson pour les compter et évaluer mes chances. 18.
Il vaudrait mieux ne pas rester là. Ils pourraient sentir notre odeur et ils sont trop nombreux pour nous.
Ils ne sont peut-être pas belliqueux mais ça ne sert à rien de courir le risque, ils ne partageront pas de toute façon.

Déçu d'abandonner une si belle bête, je me résigne et repars dans l'autre direction,d'un pas léger pour ne pas attirer leur attention. Bien qu'ils soient bien trop concentrés sur le sanglier pour entendre un elfe courir dans la forêt.
Je m'éloigne rapidement et remonte pendant quelques centaines de mètres un petit ruisseau pour être sûr qu'ils ne retrouvent pas ma trace.La nuit commence à tomber. Je pars vers l'est et après quelques kilomètres, je m’arrête pour faire mon campement. La nuit se passe sans incident et au petit matin, après avoir éteint mon feu, je me mets en quête d'une nouvelle piste. Après quelques heures de recherche, je finis par débusquer deux lapins. Je retourne ensuite dans la forêt pour retrouver du plus gros gibier. A peine arrivé à l'intérieur Tarin semble agité et me mène jusqu’à la piste d'un ours. Ce n'est pas une viande délicieuse, enfin c'est toujours mieux que rien. Je m'empresse donc de les suivre et d'après les empreintes, l'ours doit avoir une taille respectable. Je repère un peu partout autour de moi des branches cassées et des griffures sur le tronc des arbres. Il doit être passée ici, il n'y a pas très longtemps.

On devrait pouvoir le rattraper avant la nuit, dormir sur le territoire d'un ours même avec un feu est plutôt risqué.
Il vaut mieux agir vite, je n'ai pas vu de Skavens dans les parages mais avec ces bêtes-là on ne sait jamais. Je ne veux pas me faire avoir une deuxième fois.

Je commence donc à suivre la piste d'un bon train, sans courir pour ne pas tomber nez à nez avec l'ours.
Alors que l'après-midi commence à être bien entamé, j’aperçois enfin l'ours.

Je sors mon arc et m'approche silencieusement. Je progresse, l'ours n'est maintenant plus qu'à une dizaine de mètres.
Je sors une flèche de mon carquois et l'encoche. Ça ne suffira surement pas. Je la tire et j’atteins l'ours dans le dos.
Il se retourne vers moi. Je sors alors mon sabre et met en position d'attaque. Il charge , en poussant un hurlement sauvage, j’attends patiemment qu'il soit à ma portée et d'un geste vif et précis, je l'attaque avec mon sabre, tout en esquivant les coups de pattes et les tentatives de morsures. Après quelques blessures,l'ours commence à fatiguer et il ralentit la cadence, j'arrive alors enfin à atteindre la gorge. Il s'effondre sur le sol dans un dernier râle.

Je ne vais pas pouvoir trainer sa carcasse bien loin. J'établis le campement ici. Je vais chercher du bois pour le feu. Mais mes furets semble bien agité par l'odeur du sang.

Je pars en quête de bois sec. Je reviens peu après et construis rapidement un foyer. J'allume le feu et dépèce la bête, je lance les viscères à mes furets qui se régalent avec. Après avoir coupé la viande en lamelle, je commence à la faire cuire sur les galets.

Je ne vais pas beaucoup dormir cette nuit. J'aimerais bien avoir fini pour pouvoir repartir demain.
L'aube arriva alors que nous n'avions pas tout à fait terminé de cuire la viande.
Je décide de laisser le reste ici, de toute façon du bruit m'indique que quelque chose se rapproche.

Je me faufile dans les fourrés et il reste de la viande, mais il est parti.
Tant pis on prend la viande et on rentre dans les fourrés. Alors qu'une troupe de brigands surgit dans la clairière où nous nous trouvions l'instant d'auparavant.

Bob le bandit : Les braises sont encore chaudes et il reste encore de la viande, il ne doit pas être loin.

Ce combat ne vaut pas le coup d'être engagé, j'ai déjà bien assez de viande.
Je pars donc , le sac de viande sur l'épaule. Mais le sac est lourd, alors je n’avance pas très vite.C'est pourquoi nous sommes encore en train de marcher alors que la nuit est déjà tombé.J'arrive dans une clairière. Un vieil homme semble avoir une vive altercation avec un autre homme.Je me rapproche silencieusement et me rends compte que l'autre homme est un bandit.L'altercation dégénère et le bandit sors une épée. Alors d'un geste rapide, je sors mon arc et matérialise une flèche d’énergie brute, je relâche la corde de mon arc et la flèche file tout droit pour se planter en plein milieu du dos du bandit et elle disparait en libérant une décharge d'énergie dans le corps du bandit qui s'évanouit. Je range mon arc puis je m'approche de l'homme.

Galaam :Merci de votre aide, jeune homme?
Ëalmir : Ce n'est pas grand-chose.Et je suis un elfe, fis-je remarquer
Galaam :Il est mort?,  dit-il ignorant ma remarque
Ëalmir : Juste évanoui pour l'instant mais il sera mort dans quelques heures, si personne ne panse ses blessures.
Galaam :Et si je ne m'abuse, vous ne le ferez pas?
Ëalmir : Non, je ne le ferais pas.
Galaam :Au fait, quel est votre nom?
Ëalmir : La politesse veut qu'avant de demander le nom de quelqu'un, on se fusse présenté, dis-je d'un ton mordant.
Galaam :Toutes mes excuses, je suis Galaam.
Ëalmir : Je m'appelle Ëalmir.
Galaam :Vous avez de bien beaux furets, jeune homme .
Ëalmir : Il me semble déjà vous avoir dit que j'étais un elfe. répliquai-je un peu agacé
Il ignora ma remarque.
Galaam :Je vous en prie, venez donc dormir chez moi. lança-t-il en s'éloignant vers le bord de la clairière.

Il ne m'est pas très sympathique mais il y a une ou deux choses que je voudrais savoir.

Je suis donc le vieillard en dehors de la clairière. Après quelque minutes de marche sous les arbres, nous arrivons à une nouvelle clairière. Le vieillard rentre dans une petite maison. Je le suis.


L'aménagement de la cabane est assez sommaire, une table,quelques chaises, un vieux poêle à bois,  un  lit, un grand coffre et quelques rayonnages. Galaam se dirige jusqu'à la table en fait le tour, tire une chaise et s’assoit.

Galaam :Je vous en prie, asseyez-vous.
Je me dirige vers la chaise la plus proche et m'assois dessus.
Ëalmir : Que faites-vous tout seul dans la forêt? Et qui était ce bandit qui vous a attaqué?
Galaam :Je suis un ermite, je vis ici car la compagnie des hommes m'insupporte assez rapidement. Ce bandit fait partie d'une bande qui a élue domicilie pas très loin  d'ici. Il venait pour la troisième fois pour me prendre tout ce que je possédait. La première fois il a pris presque tout mes vivres et la seconde les quelques objets précieux que j'avais encore dans ma cabane. Mais cette fois-ci, je n'avais plus rien, je crois bien qu'il m'aurait tué si vous n'aviez pas été là.
Ëalmir : Vous savez, je ne suis pas aussi stupide que vous semblez le croire. Vous étiez tout à fait capable de vous défendre.
Galaam :Qu'est-ce qui vous fait croire ça?
Ëalmir : Le fait que vous invitiez quelqu'un que vous connaissez à peine dans votre cabane sans prendre aucune précautions, vous ne me semblez pourtant pas être un homme stupide et je me trompe rarement sur les gens.
Galaam :Et qu'est-ce qui vous pousse à me faire confiance? Qui vous dit que je ne vous ai pas amené ici pour vous détrousser? Qui vous dit que je suis réellement seul? argua-t-il d'un air mauvais. C'est alors que je sens un couteau sur ma gorge. Aucun bruit ne s'est fait entendre.
Ëalmir : Télékinésie, j'aurais dû m'en douter...  
Puis je saisis d'un geste rapide la garde du couteau et le plante dans la table.
Ëalmir : Vous êtes plutôt doué, reconnais-je.
Galaam :Merci, il faut dire que j'ai eu tout le temps de m'entrainer. Vous êtes plutôt perspicace pour un humain.
Ëalmir : Je suis un elfe. Pourquoi cherchez-vous donc délibérément à me mettre hors de moi?
Galaam :Je suis désolée mais je ne pourrais pas vous proposer grand chose à manger, je n'ai plus rien.
Ëalmir : Nous avons de la viande, mais il y a une chose que je ne saisis pas, si vous pouviez vous défendre pourquoi l'avoir laissé emporter vos vivres?
Galaam :Parce que je savais que vous viendriez et que vous me laisseriez bien volontiers une partie de votre ours contre un sac en toile solide.
Ëalmir : Est-ce une requête? Je n'apprécie pas qu'on me demande quelque chose en témoignant si peu de courtoisie.
Galaam :Alors allez-vous dormir ici? Je crains que l'aménagement ne soit pas bien accueillant mais au moins vous serez à l'abri.
Ëalmir : C'est très gracieux de votre part de continuer à m'ignorer.
Galaam :Je l'avoue c'était un peu mesquin mais c'est un des derniers plaisirs qu'il me reste alors pardonnez moi d'en profiter un minimum.
Ëalmir : Je commence à douter que vous soyez réellement un ermite. Sur quoi d'autre m'avez vous encore menti?
Galaam : Soit, je suis peut-être un peu plus ou un peu moins qu'un simple ermite. Mais je vis vraiment dans cette cabane seul depuis plusieurs années. Je vous attendais.
Ëalmir : Vous êtes une sorte de devin en plus de la télékinésie?
Galaam :En quelque sorte.
Ëalmir : Je me permet d'émettre des réserves à ce sujet. Mais pourquoi nous attendre ici, si tant est que vous étiez en effet en train de nous attendre?
Galaam :Et c'est tout à votre honneur, elfe. Parce que c'est ici que vous deviez venir, demain matin passera une joyeuse compagnie près de cette clairière, et vous devriez les suivre.
Ëalmir : Pourquoi le ferais-je?
Galaam : Je n'en sais rien, la seule chose dont je sois sûr c'est que vous le ferez. Peut-être par curiosité ou alors parce que vous saurez que je ne vous veux aucun mal.
Ëalmir : Qu'est-ce qui me prouve que ce n'est pas un piège.
Galaam : Rien, mais avez vous vraiment peur du piège d'un vieil homme?
Ëalmir :Au pire rien ne m'oblige à foncer tête baissée, je pourrais les suivre à distance.
Galaam :Ça me fait penser que je voudrais vous donner quelque chose pour vous remercier. De quoi avez-vous besoin?
Ëalmir : De rien, merci. Pourrais-je utiliser le poêle pour faire réchauffer un peu de viande?
Galaam :Oui bien sûr. Non mais sérieux, que voulez-vous?
Ëalmir : Vous ne me devez rien, vieillard et je n'ai pas envie de vous devoir quoi que ce soit.
Galaam :Soit je choisirais alors. déclare-t-il en se dirigeant vers le coffre.
Ëalmir : Souhaiteriez-vous un peu de viande puisque vos réserves sont épuisés?
Galaam :Ce serait fort aimable de votre part, comme mon mentor disait souvent " Celui qui donne ne doit jamais s'en souvenir, celui qui reçoit ne doit jamais l'oublier." Ah le voila. Tenez c'est pour vous et je refuserais tout refus. affirma-t-il en me tendant un anneau doré.
Ëalmir : Un anneau? Il est soigneusement ouvragé, des runes à l'intérieur, probablement magique. A quoi sert-il?
Galaam :Il rend invisible.
Ëalmir : Ah oui? Sauf si?
Galaam :Mmmm , aucune confiance en les objets magiques. Dommage. Et pourtant vous avez bien raison. Ça ne marche ni sur les Mageners de haut niveau ni sur les Aeners. Il ne rend pas vraiment invisible, il incite juste les gens à ne pas faire attention à vous, il ne se souviendront même pas de vous avoir croisé. Mais le sortilège sera rompu si vous sortez une arme ou si vous courez.  explique-t-il.
Ëalmir : Merci, ça pourrait quand même s’avérer utile. Mettons nous à table.

Puis après avoir mangé, le vieillard me proposa son lit et ajouta:
Galaam :Vous devriez suivre votre instinct, nous nous reverrons, pas demain matin, mais nous nous reverrons. N'oubliez pas de prendre le sac en toile en partant. Et il sortit sans attendre de réponse. Ce matin je me lève de bonne heure , l'aube commence à peine à poindre. Mais Galaam n'est toujours pas rentré, je réveille mes deux furets, je prend le sac en toile et je transfère la viande du sac en peau d'ours dans ce nouveau sac, en en laissant un bon tiers au vieillard. Puis nous sortons et je m’assois sur l'herbe en regardant mes furets courir dans tout les sens, en attendant cette fameuse compagnie.
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